Blooouppps !

Bonjour à tous,

Dix jours qu’aucun article n’a été publié !! D’autant plus d’effort pour nous de nous replonger dans les milliards de choses qui se sont passées depuis. Fiooooou quelle semaine !

Après avoir laissé notre amie Bertha, nous passons la nuit à Cairns, rechargeons un peu les batteries et profitons de la machine à laver du camping pour se débarrasser du reniflage quotidien du linge sale, mi sale, mi propre …!

P1200656Et puis en avant moussaillon nous voilà parti sur la Grande Barrière de Corail réaliser un de nos grands rêves : trois jours en mer sur le TAKA, pour plonger, plonger et encore plonger. Embarqués avec 20 autres passagers, le bateau est conçu comme une maison avec de petites cabines, les commodités sur le pont, une grande salle de briefing et vie commue où l’on peut se vautrer dans de grands canapés et partager nos expériences. Toute notre journée est rythmée par les 4 ou 5 plongées quotidiennes et nous sommes toujours les premiers équipés, harnachés, palmes aux pieds, impatients de nous jeter à l’eau. La vraie surprise est de pouvoir plonger à deux sans guide ni instructeur, avec pour seul repère une carte du récif… Charlotte affirme avoir essayé mais peine perdue… Forcément, en se perdant sur terre avec un GPS, pas la peine d’espérer un miracle sous l’eau. Du coup, obligés de s’inventer un nouveau signe : « Bordel, mais il est où le bateau ??! »

Nous sommes tellement bien à bord que nous en profitons pour passer une certification supplémentaire nous autorisant à descendre jusqu’à 30 mètres : à nous les effets de la narcose aussi appelé ivresse des profondeurs !

De jour la barrière nous dévoile ses couleurs éclatantes et la diversité de sa faune et flore : anémones, coraux de toutes formes, milliers de poissons colorés et de toutes tailles du mérou géant au poisson clown en passant par le napoléon ! Nous prenons d’ailleurs un malin plaisir à caresser « Wally », un napoléon peu farouche en manque d’amour ; Il passe, reviens, nous fonce dans les cheveux, repasse…. enfin… ça c’était jusqu’à ce qu’en remontant à bord, nous découvrions une plongeuse le bras en sang (malgré sa combinaison !). Wally est cool mais a ses humeurs ! Du coup par la suite, nous l’évitons tous, bien qu’il s’évertue à nous suive, tout penaud, espérant que sa faute lui sera pardonnée.

De nuit… c’est une autre histoire… Depuis le pont on peut compter les ailerons qui tournent autour du bateau : des requins gris de récifs allant jusqu’à 3 mètres nous mettent au défi de les rejoindre sous l’eau pour un petit ballet aquatique. Après un briefing décapant sur l’usage de la lampe torche sous-marine, nous ressassons en boucle les consignes élémentaires de la plongée de nuit :

1 – tu sauteras dans l’océan obscur sans « trop » te poser de questions ;

2 – tu ne pointeras pas ta lampe surpuissante dans les yeux de ton partenaire qui deviendra aveugle et sera pris pour cible par les requins et autre poissons chassant de nuit ;

3 – tu n’éclaireras pas longtemps les petits poissons mignons au risque de les ajouter au menu du soir;

4  – tu ne paniqueras pas à la vue des abysses sombres, de l’hélice du bateau vue du dessous, des requins tournant autour de toi, de l’absence de visibilité totale, du changement de tank d’oxygène de nuit sous l’eau, en perdant de vue ton partenaire (ou pire, ton guide !) ;

Sensations fortes garanties et cauchemars assurés !

P1200660Après cette petite croisière sportive, c’est avec regret que nous laissons détendeurs et bouteilles… Direction l’arrière-pays et la région des Tablelands pour nous remettre de nos émotions. Il nous faut bien trois jours pour pleinement récupérer de ces 11 plongées successives, aussi amorphes qu’un couple de koalas. Entre deux siestes, randonnées le long de jolis cours d’eau, discussions philosophiques avec les wallabies, baignades en rivières et cascades. Le paysage est surprenant, alternant entre dense forêt tropicale grouillant d’animaux étonnants et vallons verdoyants où paissent de bonnes grosses vaches et où seraient produits les meilleurs fromages et chocolats australiens ; on se croirait en pleine suisse tropicale.

Depuis trois jours, nous avons quitté la côte est, nous voilà en plein centre de l’Australie, au milieu de déserts, bush arides, terre rouge sang, mouches des sables et spiritualité aborigène. Notre voyage prend une nouvelle couleur et malgré les 41°C qu’affiche le thermomètre, nous nous émerveillons de ces terres sacrées.

A bientôt pour la suite de nos aventures

Les Apprentis Nomades

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